La main du diable
Carte blanche à Jean-Jacques Kantorow
Jean-François Verdier - Orchestre Victor Hugo Franche-Comté
Pour cette soirée qui s’annonce exceptionnelle, Jean-François Verdier donne carte blanche à Jean-Jacques Kantorow, chef d’orchestre de prestige et violoniste incontournable, fondateur de l’Orchestre d’Auvergne et ancien directeur musical de l’Ensemble orchestral de Paris.
En fin connaisseur des instruments à cordes, Jean-Jacques Kantorow vous proposera d’écouter la Malédiction pour piano et orchestre à cordes, de Liszt, avec au piano un jeune soliste de 18 ans, son fils, Alexandre Kantorow qui (à un an près) a le même âge que Liszt lorsqu’il composa cette pièce. Une pièce truffée d’audaces musicales et d’une virtuosité diabolique inspirée de Paganini où les changements d’humeurs et d’atmosphères se succèdent. Avant ces moments d’intenses émotions, les musiciens interprèteront le Divertimento, de Bartòk. Œuvre plus légère, décrite par Bartòk comme une musique amusante, divertissante avec les rythmes rebondissant si caractéristiques de la musique hongroise. C’est la version du drame symboliste de Maeterlinck Pelléas et Mélisande de Jean Sibelius qui viendra clore cette carte blanche. Pour décrire ce compositeur, nous pourrions dire que Sibelius est à la Finlande ce qu’un Ravel ou un Debussy peut être à la France, une véritable icône, un monstre-sacré de la musique classique. Jean Jacques Kantorow connaît particulièrement bien l’esprit et la musique de Sibelius pour avoir été à la tête du Tapiola Sinfonietta, l’orchestre symphonique finlandais, pendant dix ans.
BÉLA BARTÒK
Divertimento pour cordes, BB 118
FAZIL SAY
Paganini jazz, variation sur le 24e caprice, pour piano seul
FRANZ LISZT
Malédiction pour piano et orchestre à cordes, S. 121
JEAN SIBELIUS
Pelléas et Mélisande, suite orchestrale en neuf tableaux, op. 46
Générique